Centres anciens - Architecture de résistance

Breil-sur-Roya - Vers une architecture de résistance

Breil-sur-Roya (2158 habitants) est une commune de la vallée de la Roya, située dans le département des Alpes Maritimes, à la frontière italienne.  Les dégâts provoqués par les intempéries exceptionnelles d’octobre 2020 a rendu plus visibles la problématique de l’enclavement de la vallée et celle de la dégradation des tissus anciens du village. Le film documente l’atelier d’architecture en montagne, coordonnée par Marion Serre et Gabriele Salvia en juillet 2021, qui explore la question du devenir des centres-anciens : peuvent-ils participer à une architecture de résistance ? Et si oui, de quelles manières les adapter aux modes de vie contemporains et ce en impliquant l’ensemble des acteurs engagés dans leur transformation ?   

Film réalisé par Sebastian Beaussaret en collaboration avec Gabriele Salvia et Marion Serre

Briançon - Habiter le centre ancien

Au cœur de la ville de Briançon (12 000 habitants), la cité Vauban constitue un centre-ancien au caractère patrimonial, classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Soumis à des processus concurrents de muséification et d’abandon, il se caractérise par la mobilisation des habitants qui y développent de nouvelles façons d’y vivre. Les chercheurs de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Marseille, Marion Serre et Gabriele Salvia examinent le devenir de ce territoire et les solutions à y apporter.

Film réalisé par Rebecca Levin et l’agence CAPA en collaboration avec Gabriele Salvia et Marion Serre

Lauréat du prix du meilleur court-métrage #ONU Habitat du Better Cities Film Festival

 

Centres anciens, architecture de demain

Pubblication des projets de l’Atelier d’Architecture en Montagne, Briançon, 2019. Editions POPSU Territoires

CAPA.CITY

Ce film retrace l’expérience d’une recherche européenne, conçue grâce à un partenariat entre l’ENSA de Marseille, le Laboratoire InVivo, l’Université de Hasselt et l’Université de Roskilde, sur le renouvellement des tissus pavillonnaires.

Depuis des nombreuses années les tissus pavillonnaires s’étendent autour et entre les villes et posent des nombreuses problèmes, par exemple en termes des gestion des réseaux, de dépendance de la voiture et de consommation des sols . Dans ce contexte, nous nous sommes posés les questions suivantes :  au travers de quels dispositifs pourrions-nous réduire réduire cette étalement urbain ? Et surtout, les habitants du pavillonnaire ont-ils un rôle à jouer dans ce processus de renouvellement ? Le film retrace les actions menés par l’équipe de recherche de l’ENSA de Marseille, piloté par Marion Serre, sur le terrain du lotissement de la Clairnande au Pont de l’Arc, à Aix-en-Provence.

Film réalisé par Romain Rondet en collaboration avec Marion Serre

 

HIGHWAY ONE

Un chercheur débarque en Israël ; il vient observer les autoroutes du Pays et décide de suivre l’autoroute numéro 1 (Highway One) entre Tel Aviv et la Mer Morte. Engagé dansune sorte de pèlerinage à pied le long des autoroutes du monde, il vient observer en Israël ce qu’il pense préfigurer le futur des territoires et des infrastructures en Europe.
Sa trajectoire débute au centre du pays, au carrefour entre les routes 1, 6 et 443, près de l’aéroport de Ben Guidon. Entre Tel Aviv et l’entrée de Jérusalem il retrouve un paysage règlementé et ordinaire, proche de celui des autoroutes européennes. Mais en poursuivant ses dérives aux alentours de l’autoroute 1, à la périphérie de Jérusalem, il en découvre enfin la singularité : l’alliance entre l’infrastructure routière et militaire.
Le réseau dévoile les structures du pouvoir du Pays ; la fluidité des uns, qui contraint les autres à une mobilité restreinte. Sur ce territoire si lointain, il semble ainsi apercevoir le futur de son propre Pays : les infrastructures qui dessinent un apartheid paysager, façonnant les relations entre les territoires et les hommes.

Un film de Romain Rondet et Gabriele Salvia

Présenté au PetahTivka Museum of Art (Israël) et à la Villa Tamaris (Toulon) 

 

« La République des autoroutes » nous entraine dans une marche aux abords des autoroutes A7 et A51 entre Marseille et Aix-en-Provence. Il fait le récit de l’expérience subjective d’un architecte-promeneur catapulté aux marges de la ville dans un milieu périurbain qui lui est inconnu, voire parfois hostile. Il annote les figures physiques et symboliques du paysage en captant des images diverses. Il saisit par la marche les relations physiques de l’infrastructure au grand paysage et à la géographie. De même, il appréhende les formes des espaces de proximité, en se mêlant aux usages quotidiens et divers qui gravitent à proximité de l’autoroute. Marchant entre la ville et l’infrastructure, il essaiera d’en définir les limites : l’autoroute serait-elle en train d’acquérir un caractère « urbain » de par sa proximité à la ville ? Ou, au contraire, l’espace urbain serait-il plutôt en train d’évoluer en fonction de l’autoroute ?

Un film de Romain Rondet et Gabriele Salvia

Prix du Meilleur film doctorant et post doctorant du festival RISC à Marseille. Le film a été en Sélection officielle au festival la Première Fois, Ciné d’archi, Court c’est court, Festival international du film d’architecture et des aventures constructives

 

Merci l'autoroute

En 1970, l’autoroute qui relie les villes de Marseille et Aix-en-Provence est inaugurée triomphalement. Aujourd’hui, 46 ans de « tout voiture » après, qu’en est-il de cette autoroute et des territoires qui l’entourent ? A travers des vitres, les tissus consolidés le long ces autoroutes défilent flous : des zones commerciales, des maisons isolées, des lotissements pavillonnaires, des champs agricoles et des quartiers historiques s’alternent, recréant des paysages à la fois quotidiens et mystérieux. Le long du trajet reliant Marseille et Aix, ce documentaire part alors à la rencontre d’un territoire habité. Le film recueille la parole des riverains des différents milieux urbains et périurbains traversés par l’infrastructure, croisant leurs représentations avec le discours des experts (architectes, ingénieurs, historiens) qui travaillent sur la fabrique de la ville et des infrastructures. Il ressort ainsi le portrait d’une société dépendant de l’autoroute, à la fois fascinée par son rêve de vitesse et opprimée par le poids de l’infrastructure.

Un film de Romain Rondet et Gabriele Salvia

Sélection officielle : 8ème édition du Ciné d’Architecture Film Festival, mars 2017, Forcalquier